top of page

Découvrez l'actualité

Expositions, événements, et les dernières parutions presse en un clin d'oeil

LA VOIX DU NORD
29/03/2024

Damien Mazingue, spécialiste des fresques cinéma et originaire du Pas-de-Calais, a peint les murs d’une maison rue de l’ancienne mairie dans le quartier du Petit Steendam.

CDK.jpeg

LA VOIX DU NORD
10/08/2023

« J’ai commencé à peindre sur des murs pour m’amuser avec une bande d’amis en pleine révolution de la culture hip-hop. J’ai eu de la chance de suivre une grosse partie de ma scolarité à l’école Saint-Luc de Tournai : du lycée aux études supérieures. J’y suis ressorti diplômé en arts graphiques design », raconte Mazer. Pendant ses années d’études, le street artist s’est évertué à donner une image positive du graff bien avant l’heure. « Le déclic est venu d’un projet en live painting à Tourcoing, on expliquait cet art qui semblait diabolisé par le grand public parce que, pour beaucoup, la bombe rime avec vandalisme et messages de haine » souligne le graffeur. Séjour en Indonésie Une fresque à la Free’ch. Une fresque à la Free’ch. - VDN Animé par l’envie de véhiculer une image positive de ce mouvement, Damien et sa bande ont créé l’association Restart. S’en sont suivies des années de peinture sur les murs, un peu partout en France et en Europe, répondant à des demandes d’institutionnels et de particuliers. À la fin de ses études, Mazer part vivre deux ans en Indonésie pour y travailler dans une boîte de design : « J’ai bossé pour une entreprise de création de mobiliers. La majorité de mon temps libre, je le passais à peindre jour et nuit dans la rue. Là-bas le graff y est décomplexé, les esprits semblent moins impactés par des images d’artistes qui saccagent des trains ou des façades. Les gens m’ont accueilli chez eux pour peindre et j’ai rencontré énormément de monde grâce à ça. On peut peindre n’importe où. Il n’y a pas de délits pour ça. J’ai découvert une communauté graff solidaire et positive », résume l’artiste qui décide de rentrer en France en 2018, lassé de constater l’exploitation des habitants par certains expatriés. Réalisation d’une fresque dans le cadre dufestival URBX. Réalisation d’une fresque dans le cadre dufestival URBX. Un retour difficile « La transition fut difficile car peindre dehors n’est pas aussi cool qu’en Indonésie. De nombreuses interdictions existent et l’on subit la pluie et le froid sans compter l’attitude de certains à l’image de ce pratiquant religieux affligé car j’ai peint un tigre sur la devanture d’un snack. J’ai vécu deux ans dans le plus grand pays musulman du monde et je n’ai jamais eu ce genre de remarques ! » Mais là encore, la communauté est plus forte que tout : un jour un collègue lui demande un coup de main pour peindre une toile de huit mètres dans un entrepôt à Roubaix. « C’est là que le proprio propose de nous prêter un espace dans un local », se souvient Damien. Polyvalent, utilisant plusieurs supports, le jeune artiste répond à toutes sortes de commandes. « Les privés, les commerces, les appels à projet des collectivités. Tout est bon pour dessiner et vivre de son art. » Il enchaîne les fresques et les expos dans la métropole. En décembre 2021, il s’installe à l’Alternateur. Il peint aussi ses propres tableaux en mixant ses influences. « En ce moment je travaille sur une série avec une vision pixelisée propre à notre temps. »

bottom of page